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L’histoire nazie se répète ou le Royaume se réveille? par Yoni Koski de Revive Israël

Parfois, nous nous habituons tellement à notre environnement que nous le remarquons à peine. Nous devenons trop familiers avec la beauté et aussi avec ce qui est laid. En Occident, des générations sont nées, ont vécu et sont mortes, influencées par une vision du monde qui tire ses origines du siècle des Lumières, le mouvement philosophique et intellectuel du XVIIIe siècle qui «remplaçait Dieu» par «la raison» et la «connaissance».


Aujourd’hui, nous utilisons le terme «humanisme séculier» pour parler de l’idée d’une humanité «morale» sans Dieu. Dans notre monde séculier, Dieu n'a plus beaucoup de place dans nos écoles, nos universités, nos entreprises ou nos gouvernements. Maintenant, ce système laïc s'étend même au-delà de l'Occident, grâce à notre société mondialisée et nos médias modernes.

À l’époque de Yeshua, deux groupes posent problème. D’une part, les Sadducéens qui ne croient ni au ciel ni au surnaturel et qui, en réalité, sont centrés sur l’homme, ont une forme précoce d’humaniste séculier ; voir l’enseignement de Yeshua sur le mariage et la résurrection en Matthieu 22.23-33. D’autre part, les Pharisiens qui croient au ciel.

La venue de Yeshua secoue à la fois les Sadducéens et les Pharisiens. Sa description en tant que «Fils de l'homme» fait appel à nos préoccupations en tant qu'êtres humains dans ce monde, tandis que son titre de «Fils de Dieu» nous rappelle le ciel et le surnaturel. Yeshua est en effet à la fois «Fils de l'homme» (Matthieu 8.20; 9.6; 11.19, etc.) et «Fils de Dieu» (Matthieu 27.43; Luc1.35; Jean 1. 49-50, etc.).

Sans compromis

Dans l’Allemagne d’avant la Seconde Guerre mondiale, l’Église luthérienne domine la religion nationale, de sorte que la plupart des habitants sont luthériens. Tragiquement, le parti nazi de Hitler trouve qu’il est facile d’influencer, d’infiltrer et de dominer la dénomination. Par contre, l’Eglise confessante, centrée sur la Bible, reste sans compromis.

Dans son livre Ethics, le pasteur confessant, Dietrich Bonhoeffer, condamne les Luthériens de ce qu’ils «pensent dans deux sphères». La «sphère inférieure ou terrestre» se rapporte aux affaires, à la politique, à l’administration, tandis que la «sphère supérieure ou céleste» se rapporte à la prière, au culte et à la fréquentation de l’église. Il soutient que les Luthériens ne s’intéressent qu’à la sphère supérieure, donnant ainsi aux nazis la liberté de dominer ceux du bas - "ils sont si occupés des choses célestes qu’ils ne font rien pour la terre ". Par conséquent, les nazis peuvent, par exemple, confisquer des entreprises juives, marginaliser les juifs dans la société et finalement les gazer, alors que les Luthériens n’ont que peu de fondement théologique pour réagir.

De manière alarmante, notre monde humaniste moderne possède un ADN similaire à celui des nazis, avec le potentiel d'un grand mal. La foi biblique et les valeurs judéo-chrétiennes sont marginalisées, diffamées et, finalement, leurs partisans, l'Église chrétienne, les Juifs et l'état juif, sont persécutés. Comme dans le cas des Sadducéens, le système mondial s’intéresse à la «sphère terrestre» et accorde peu d’attention à la «sphère céleste».

Notre réaction

Le Corps mondial du Messie d’aujourd’hui, dans toute sa diversité, doit réagir d’au moins cinq manières:

Premièrement, il faut nous assurer de nous tenir dans les deux «sphères» en même temps, préoccupés à la fois pour l'ici et maintenant et aussi pour l'éternel - «Donnez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu» - Marc 12.17 Il faut avoir de l’influence et nous impliquer dans la politique, les affaires, la bioéthique, les questions de genre, les pauvres, l'environnement et aussi prier, louer et évangéliser.

Deuxièmement, il ne faut pas se laisser marginaliser ou réduire au silence, mais plutôt ouvrir le débat publiquement, de sorte que le royaume de Satan soit divisé et tombe. C’est ce que fait Paul quand il discute avec les dirigeants juifs des partis sadducéens et pharisiens à Jérusalem, comme l’indique Actes 23.6. Il déclare qu’il est «en procès concernant la résurrection des morts». En Actes 24.21, il répète l'argument devant les dirigeants politiques laïques romains. Bien sûr, Paul s’intéresse aussi au royaume terrestre, mais il met au défi les Sadducéens et les Romains de considérer le royaume céleste, divisant ainsi ceux qui s'opposent à Yeshua.

Troisièmement, il faut évangéliser les personnes d'autres religions qui deviennent insatisfaites de leur foi, peut-être à cause de sa violence ou de son insuffisance. Par exemple, beaucoup de musulmans deviennent simplement laïques, passant directement de la «sphère céleste» de leur religion à une sphère «terrestre» sans religion. Yeshua fournit une troisième et véritable alternative.

Quatrièmement, il nous faut prier: «Étends ta main pour qu’il se produise des guérisons, des signes et des prodiges par le nom de ton saint serviteur Jésus» (Actes 4.3) ; puis le faire suivre par l'action afin de démontrer le royaume céleste ici sur terre.

L’accomplissement de ces points hâtera l’apparition du réveil dans nos communautés et nos villes, permettant ainsi à une transformation nationale profonde et au royaume de Dieu de venir «sur la terre comme au ciel» - Matthieu 6.10. Notre cinquième action consiste donc à prier le Notre Père à la lumière de ces choses, nous attendant vivement à une réponse.

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