Rejoignez-nous dans la rue, au milieu des manifestations qui ont lieu à Jérusalem, où Asher partage une mise à jour, tandis que les tensions montent dans la capitale israélienne à propos de la réforme du système judiciaire.

Sous la vidéo, la traduction en français.

Salut les amis,

Nous sommes ici à Jérusalem, à la manifestation concernant l’affrontement entre la coalition gouvernementale et les forces d’opposition. On dit aussi que c’est un affrontement entre la Cour Suprême et la Knesset israélienne. Nous sommes, ici même devant la Cour suprême et la Knesset et c’est très bruyant. Je ne me souviens pas de ce genre de tension dans la société israélienne, depuis l’assassinat de Rabin en 1995.

C’est un gros problème. Un côté revendique la démocratie et la liberté. Et l’autre côté réclame une grande réforme de la justice et de pouvoir ramener l’équilibre au gouvernement de la Knesset. Il y a tellement de cris, mais personne ne parle vraiment des problèmes. Je veux juste vous donc juste vous donner un peu de contexte sur les questions auxquelles nous faisons face.

Une loi a trait avec, qui nomme la Cour Suprême de justice. Dans le passé, il y a eu une réforme, permettant à la Cour suprême de désigner elle-même ses juges. Les gens qui aiment ce genre de d’agenda disent que cela maintient l’indépendance de la Cour suprême par rapport au gouvernement. Mais le gouvernement dit maintenant : Non, c’est trop d’indépendance, le gouvernement exprime la volonté du peuple et c’est donc le gouvernement ou la Knesset qui doit voter pour nommer les juges de la Cour suprême. Cela ne me semble pas si irréaliste, parce que dans beaucoup de pays du monde, c’est le gouvernement qui nomme les juges de la Cour suprême. Je serais plutôt de ce côté-là.

D’autre part, pour l’instant, si le gouvernement adopte une loi et la Cour suprême dit que c’est inconstitutionnel et son veto à cette loi, est-ce que le gouvernement peut faire quelque chose à ce sujet ? Le Parlement cherche maintenant à adopter une nouvelle loi permettant au gouvernement de renverser un veto de la Cour suprême. Cela existe aussi dans beaucoup de pays. Le défi ici, c’est que cette nouvelle loi dit qu’ils peuvent renverser le veto de la Cour suprême par une majorité simple de 51%, ce qui signifie que le véto de la cour suprême n’a quasi aucun sens d’exister, d’où la tension.

Le Président israélien, Isaac Herzog, est venu à la télévision hier soir et a demandé aux deux partis de parler ensemble et d’essayer de trouver un compromis. Aujourd’hui, il y a quelques heures à peine, le gouvernement a refusé et ils ont fait passer le premier vote sur cette réforme comme s’ils disaient que nous ne nous soucions pas vraiment de ce que les gens disent ici et que nous allons pousser cette réforme.

Maintenant tout dépend de la façon dont vous interprétez cela. Les gens en faveur de la démocratie disent que cela va détruire notre crédibilité auprès de la communauté internationale, que cela va faire fuir l’argent lié aux hautes technologies et que cela ne fera que détruire le pays. De l’autre côté, le gouvernement dit que ce n’est pas vrai. C’est pour cela que les gens ont voté. Nous exprimons le désir du peuple et essayons simplement d’apporter l’équilibre à l’agenda militant qui existait dans la Cour, auparavant, et cela va la ramener à l’équilibre . Pour moi les deux ont partiellement raison et partiellement tort.

Cela pourrait aller vers un tel affrontement que cela pourrait causer une énorme quantité de dégâts à ce pays. Les deux côtés sont très extrémistes en ce moment et personne ne cherche à faire des compromis. C’est possible qu’après que le gouvernement ait imposé le premier et le deuxième vote sur la réforme, Netanyahou intervienne au dernier moment, et propose un peu de compromis. Mais il y a beaucoup de tension en ce moment.

Rappelez-vous que ce pays est construit sur l’idée qu’il soit juif et démocratique. Je l’ai déjà dit, c’est une contradiction totale des termes. Le judaïsme n’est pas démocratique et la démocratie n’est pas juive. Il y a une tension dynamique dans ce pays d’être à la fois juif et démocratique et c’est le sujet de cette tension. A peu près la moitié des gens dans ce pays aimeraient être plus démocratiques que juifs et l’autre moitié voudraient être plus juifs que pour la démocratie et peu de gens se tiennent au milieu, bien que beaucoup de gens aimerait voir ce genre de dynamique de compromis et une forme d’équilibre pour amener le pays dans l’unité.

Je pense que ceci nous ramène aux anciennes scissions qu’il y en avait entre le Royaume de Juda et le Royaume d’Israël. Le Royaume de Juda était beaucoup plus centré sur Jérusalem et orienté sur le Judaïsme, tandis que le Royaume d’Israël était plus pour l’international et le pluralisme. Cette tension que vous voyez juste derrière moi en ce moment est là depuis trois mille ans. C’est incroyable que nous soyons toujours au milieu de la même chose.

Je dirais aussi ceci, d’un point de vue biblique, il y a une tension tout au long de la Bible entre l’appel particulier du peuple d’Israël d’être choisi et l’appel international universel de Dieu à être le père de tous les peuples. Cette tension est appelée dans certains milieux, la tension entre la particularité et l’universalité et c’est ce qu’on voit juste en face de nous, ici.

Je pensais même, que pour ceux d’entre nous qui croient en Yeshoua, nous voyons Yeshoua à la fois comme le roi d’Israël, le roi des Juifs dans les évangiles, et dans les épîtres nous le voyons comme le chef de l’église, le chef de l’Ecclésia internationale. Ainsi en Lui en tant que Messie, le Christ, et le Roi il y a à la fois le côté juif particulier et le côté universel de l’Ecclésia internationale. Donc il va y avoir une tension et cette tension est politique, spirituelle et raciale.

Et nous ne savons pas ce qui va se passer, mais j’ai l’impression que nous commençons à ressentir la tension de problèmes apocalyptiques, qui nous font entrer dans la fin des temps. C’est un petit Clash, par rapport à tous les grands affrontements que nous allons voir à la fin des temps, mais nous avons vraiment besoin que vous priiez maintenant pour cette manifestation, en particulier, et pour ce qui va se passer à l’avenir par rapport à cette tension entre Juda et Israël, entre le côté démocratique et Juif et aussi, pour le rapport que cela peut avoir avec ces batailles spirituelles internationales entre Israël et les nations et l’avènement de Yeshoua pour établir son Royaume sur le Terre.

C’est une grande chose encapsulée dans cette petite manifestation, mais n’oubliez pas que nous sommes appelés à prier pour le gouvernement, pour les leaders du gouvernement. Nous ne sommes pas des gens de rébellion. Nous voulons priez pour que la volonté de Dieu soit faite aussi bien de la part du Premier ministre que de la Knesset ou de la Cour suprême ou du peuple d’Israël quel que soit son bord. Il faudra un miracle et nous croyons que Dieu est souverain et peut travailler toutes choses pour le bien, mais il vaut mieux prier pour cela.

Alors joignez-vous à moi pour la prière, maintenant, Père nous sentons la tension derrière nous entre Juda et Israël, entre démocratie et judaïsme, entre Israël et les Nations, entre l’appel de Juda et l’appel du Père pour l’Église internationale et nous prions pour ce qui ressemble à un clash, et nous croyons Seigneur que tu es en contrôle et Seigneur, nous demandons Ta main et Ta sagesse sur le président Herzog, sur le Premier ministre Netanyahu, sur la coalition de la Knesset et sur l’ensemble de la Knesset, sur le peuple d’Israël de tout bord et Seigneur, nous Te demandons d’intervenir et de changer cela, dans cette situation très difficile. Toutes choses travaillent ensemble pour le bien, Seigneur, même si les gens le voulaient pour le mal, pour essayer de prendre le pouvoir ou pour se rebeller. Seigneur, nous Te prions, retourne cela pour le bien et utilise cette situation pour promouvoir l’amour de Ton royaume et de ton fils sur Terre. Amen.

Merci pour vos prières.

Asher Intrater