Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le gouvernement israëlien dissous Par Asher Intrater

Il y a moins de deux mois, Netanyahu semblait avoir remporté les élections israéliennes grâce à de solides résultats tant pour le Likoud que pour la droite en général. Puis, dans la complexité des manœuvres politiques israéliennes et en raison du refus plutôt étrange d'Avigdor Liberman de rejoindre la coalition potentielle, le temps s'est écoulé et Netanyahu n'a pas été en mesure de former le gouvernement.

La procédure normale à ce moment-là aurait été que le président Rivlin offre au parti de second rang – Bleu et Blanc, avec à sa tête Benny Gantz, la possibilité de former un gouvernement alternatif. Comme Netanyahu ne voulait pas que cela se produise, il a proposé de dissoudre la Knesset actuelle et de fixer de nouvelles élections pour l’automne. Cette motion a été adoptée et le 16 septembre a été fixé comme nouvelle date.

Le pays tout entier est quelque peu en état de choc, de frustration ou de dépression face à ce qui semble être un système politique incroyablement dysfonctionnel. Même nous, messianiques, sommes quelque peu déconcertés en essayant de comprendre la volonté de Dieu dans cette situation. Je vous demanderais de vous joindre à nous pour une prière urgente au cours des prochains mois.

Quels pourraient être les objectifs moraux, spirituels ou politiques derrière cette paralysie et cette nouvelle organisation actuelles du gouvernement? Eh bien, à part de simplement nous humilier tous pour un échec aussi embarrassant, voici quelques points sur lesquels prier:

  1. Gouvernabilité pour Netanyahou - Nous avons un mot en hébreu "meshilut" משילות qui signifie la capacité du gouvernement à fonctionner. En raison de la douzaine de parties en conflit dans ce pays, la gouvernabilité est presque impossible. Cette nouvelle élection pourrait-elle rallier les gens autour de Netanyahu pour une coalition encore plus grande afin de lui permettre de diriger le gouvernement plus efficacement?
  2. Accusation pour Netanyahu - La cas de figure opposé serait une accusation de corruption pour Netanyahu au cours des quelques mois précédant les prochaines élections, ce qui aurait pour effet de lui faire perdre sa popularité, voire même son admissibilité légale, et cela perdrait ainsi totalement le gouvernement. Si cela se produisait, il serait peut-être préférable que le changement intervienne avant les prochaines élections au lieu de perturber un gouvernement en place.
  3. Deal du Siècle - En l'absence de gouvernement, il est possible que le plan de paix de Trump soit retardé jusqu'à la prochaine élection ou devienne irréalisable sans le soutien de Netanyahu. Ou bien, l’inverse peut se produire : si l’accord implique des compromis que Netanyahu ne ferait pas, un gouvernement différent pourrait être disposé à l’approuver. Est-ce mieux avec ou sans l'accord ?
  4. Contrôle Haredi - Les deux grands partis ultra-orthodoxes, Sépharade et Ashkénaze, ont un effet de levier disproportionné dans le gouvernement actuel de Netanyahu. Il existe des avantages et des inconvénients concernant ces groupes Haredi, mais ils ont certainement tendance à être anti-messianiques, anti-chrétiens, anti-IDF et tout simplement "anti". Est-il possible qu'une nouvelle coalition puisse diminuer leur influence exagérée?
  5. Gouvernement d'Union - L'unité est généralement un principe spirituel positif. Cette impasse actuelle pourrait-elle amener les deux plus grands partis de Netanyahou et de Gantz à envisager une coalition plus large et plus unifiée? Un gouvernement unifié pourrait être l’arrangement le plus solide et le plus sain pour Israël afin de faire face aux défis qui nous attendent dans les années à venir.
  6. Ayellet Shaked - L'ancienne ministre de la Justice populaire et très conservatrice a perdu son siège à la Knesset, son nouveau parti avec Naftali Bennett n'ayant pas atteint le pourcentage minimum. Lors de ce nouveau round, il est possible qu'elle rejoigne le parti Likoud de Netanyahou, ce qui pourrait donner une dimension attrayante aux électeurs de droite.
  7. Réforme Electorale - Il est également possible que le dilemme actuel amène la réforme électorale à séparer l'exécutif du pouvoir législatif, à modifier les pourcentages minimaux pour créer des blocs de vote plus larges, ou une autre solution. La complexité culturelle de la société israélienne rend cela presque impossible, mais la situation actuelle pourrait créer une impulsion.

La politique israélienne est tellement explosive que la situation est susceptible de changer à tout moment. Nous allons essayer de vous tenir au courant. Dans tous les cas, prenons cette nouvelle élection comme une occasion de prier davantage et de croire en un gouvernement meilleur et plus juste.

Les commentaires sont fermés.