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Transmission parental (1ere partie) Asher Intrater de Revive Israël

J’aimerais partager avec vous ce qui me semble être la clé la plus importante pour la santé et pour le développement psychologique, et qui conduit à de nombreuses sortes de bénédictions dans nos vies. Il s’agit des relations avec nos parents.

Les relations avec nos parents sont mentionnées dans deux des Dix Commandements. C’est en soi une indication de son importance. Une référence est positive, une est négative.

Exode 20 : 5 – Je suis YHVH votre Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l'iniquité des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent.

Un mauvais comportement (le péché) sera transmis de la génération des parents à celle des enfants, et même jusqu’à la troisième ou quatrième génération.  Ce n’était pas l’intention de Dieu, puisqu’il est indiqué ensuite dans le passage qu’Il bénira  jusqu’à mille générations. Dieu a mis en place un mécanisme de transmission générationnelle afin de bénir, mais s’il est mal utilisé, il aura quand même des conséquences.

Punir l’iniquité ne veut pas dire que Dieu punira un enfant à cause du péché de ses parents.  Cela veut dire que l’influence du comportement destructif continuera. Un parent qui est abusif, qui est absent, ou anormal blessera ses enfants, qui à leur tour tendront à blesser leurs enfants, et ainsi de suite. Nous sommes moralement responsables de notre comportement, et notre comportement affecte ceux qui nous entourent.

Arrêter la malédiction

Nous appelons cette influence générationnelle destructive une "malédiction."  Pourtant, il est possible d’arrêter cette transmission négative et de rétablir le mécanisme selon son but initial positif. Il y a essentiellement trois composantes pour "arrêter la malédiction":

  1. Se repentir : ne continuer pas avec le comportement négatif.  Quelque que soit l’influence autour de vous, vous pouvez toujours choisir de faire la chose qui est juste. Si (par exemple) vos parents étaient violents, vous pouvez choisir de ne pas être violent.
     
    1. Pour changer, il faut identifier le comportement négatif et ensuite  décider de ne plus faire la même chose.
    2. Parfois  le schéma se répète en faisant exactement l’inverse. Une personne avec des parents violents peut devenir excessivement passive. Une femme qui a vécu un abus sexuel, peut devenir insensible sexuellement avec son mari.
    3. Nous décidons de ne pas continuer le schéma dans notre vie, en ne faisant pas la même chose, et en ne réagissant pas en sens inverse.  Dans chaque situation, nous choisissons d’agir de façon saine et éthique, libre de toute influence passée négative.
       
  2. Pardonner : libérons-nous des sentiments négatifs envers nos parents. Personne n’a eu des parents parfaits.  Des parents sont bien mieux que d’autres, mais personne n’est parfait.  Il y a toujours quelque chose pour lequel nous devons pardonner nos parents.
     
    1.  Dieu a pardonné par grâce par l’expiation de Yéchoua sur la croix.  Nous ne méritions pas d’être pardonnés. De la même façon, Dieu s’attend à ce que nous pardonnions aux autres.  Ce pardon commence avec nos parents.
    2. Pardonner nos parents n’est pas facile parce que nous sommes  influencés par nos parents même dans le ventre de notre mère. Notre aspect physique est le résultat de l’ADN de nos parents. Notre identité et notre personnalité sont liées à la leurs. Leur pardonner est une démarche très profonde.
    3. Nous abandonnons toute amertume et ressentiment de notre cœur. Le pardon est une route à sens unique. Nous pardonnons que l’autre change son comportement ou pas.  Cela ne veut pas dire que nous leur faisons confiance en toute chose, ou que continuons à leur permettre de nous blesser facilement.  
    4. La confiance est une route à double sens et l’autre doit être participant. Si la personne veut construire une relation de coopération, c’est ce qui le mieux. Pourtant, même si ce n’est pas le cas, nous pouvons nous libérer notre cœur d’un manque de pardon envers eux. De cette manière, nous nous libérons de lien psychologique. 
    5. Le pardon veut aussi dire oublier. L’évènement négatif ne doit pas être "rejoué"  dans notre conscience encore et encore. Il peut être dans la banque de mémoire de notre ordinateur mental, mais il est effacé de toute apparition active sur l’écran de nos pensées et de notre imagination.
       
  3. La proclamation : nous brisons aussi les malédictions en parlant positivement et en annulant leur juridiction "légale" dans nos vies. Les paroles ont une autorité dans le royaume spirituel. Nous déclarons simplement  "Je pardonne à mes parents tous les torts qu’ils ont commis contre moi. Je brise toutes les malédictions et j’annule toute influence négative dans ma vie, dans le nom du Messie Yéchoua."

La semaine prochaine, dans la 2e partie, je partagerai la deuxième référence positive dans les Dix Commandements qui concerne notre relation avec nos parents.

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